La création et le maintient des problèmes
« Nous sommes souvent les créateurs de nos limites – et de celles de notre vision du monde ».
Ne pas voir le problème
Il arrive fréquemment que nous ne percevions pas les changements minimes dans une situation familière, bien qu’elle évolue. C’est pourquoi nous y maintenons nos comportements habituels, même s’ils sont devenus inefficaces et inappropriés. Nous nous efforçons aussi parfois de confondre la réalité avec nos attentes; ce qui nous permet d’élaborer de fausses interprétations de ce qui se passe, de ce qui est dit ou observé.
Ces comportements d’évitement, de fuite, ne peuvent évidemment rien résoudre et , prolongeant en fait des situations déjà difficiles, finissent par constituer un problème à part entière, surtout lorsque non seulement l’existence est niée, mais que ce déni est lui-même dénié. Soit la personne refuse de voir certains éléments la concernant, concernant ses proches ou la vie en général, soit elle accepte de les vois et n’en tient pas compte, ce qui, pour son comportement reviens au même. (“Ce n’est rien, cela vas s’arranger.”) Ou bien, elle en méconnait l’importance, ou bien elle mésestime les disponibilités de les résoudre. Feignant d’ignorer ce qui en réalité est très bien connu, nous pouvons perpétuer une situation porteuse de difficultés aux conséquences parfois tragiques (maladies, accidents, problèmes psychologiques profonds, etc..). Quand finalement la crise a lieu, elle attire ce commentaire: “Je m’en doutais, mais je ne voulais pas y croire.”
Les méconnaissances
Il existe plusieurs sortes de méconnaissances:
- la méconnaissance du problème ou du signal d’alarme annonçant le problème.
- la méconnaissance de l’importance et de la signification du problème.
- la méconnaissance des causes et de l’origine du problème.
- la méconnaissance des compétences (extérieures) pour le résoudre.
C’est la méconnaissance de l’existence même du problème qui est la plus lourde de conséquences puisqu’elle conditionne les autres.
Le refus de voir les difficultés détourne de la réalité et entraine une mauvaise énergie. Il suffirait d’élargir notre champs d’observation pour nous éclairer, mais nous nous y refusons. Nos croyances s’y refusent, puisqu’elles proclament pratiquement:
“ Ne pas voir le problème équivaut à le supprimer.
“ Là git notre responsabilité- ou notre irresponsabilité.
DRAMATISER UNE DIFFICULTÉ
À l’inverse de ceux qui ne veulent pas voir le problème, il existe des gens qui dramatisent une simple difficulté. Or, nous attisons bien souvent la flamme de l’incendie que nous avons nous-même allumé, et qui ne pouvait être au départ qu’une simple étincelle. Nous pouvons aussi ruminer une expérience récente et nous mortifier de ne pas avoir fait tout ce que nous aurions à faire ou dire. Nous pouvons aussi cumuler les deux méthodes: c’est la guerre assurée contre soi-même, sans trêve possible.
La dramatisation correspond à une emphase, à une exagération de nos incompétences, de la gravité des évènements, etc., que l’on appelle la grandiosité. “C’est terrible, j’ai passée une semaine d’horreur absolue 2 sont des termes qui viennent souvent ponctuer le discours des dramatiseurs.
Une femme, dont l’ampleur des problèmes contribuaient à donner de l’ampleur à sa vie, se rendait malade des que son garçon avait 9/10 à ses devoirs. Elle s’épuisait et l’épuisait – en le harcelant car les résultats scolaires de son enfant étaient son souci quotidien.
La grandiosité est aussi une conception excessive de notre pouvoir sur les autres:
“ Je ne dois pas dire non à mon mari sinon il seras de mauvaise humeur et j’en serai responsable. “
Les cauchemars sont entretenus:
“Il faut avoir affronté beaucoup de gros problèmes pour connaitre la vie.”
Les personnes qui dramatisent vivent un enfer puisque tout devient source de problèmes:
Il existe 2 tragédies dans l’existence, disait Oscar Wilde : l’une est de ne pas réaliser son rêve, l’autre est de le réaliser. “ Rien ne peut jamais satisfaire un dramatiseur.
Le langage e nous utilisons permet d’entretenir des excès de ce genre :
“C’est affreux.” C’est dramatique.
“C’est tellement compliqué.
“ Si, par exemple je suis triste, j’annonce que “je suis déprimé (e). “, je dramatise une sensation en lui accolant une étiquette outrancière. Je peux alors déprimer réellement par la suite ma tristesse initiale (je suis triste d’être triste) – et la prophétie risque de se réaliser. J’aurai ainsi crée de toute pièces une véritable dépression en regardant ma vie, certains évènements ou moi-même avec un regard particulier déterminé à y trouver le désespoir, profitant de ma tristesse actuelle pour faire remonter toutes les autres. Au départ, je n’étais que triste et les choses auraient pu s’arrêter là. J’ai dramatisé mon état, ce qui m’a permis de déclencher toute une chaine de processus menant à la dépression.
INVENTER UN PROBLÈME
Sans forcément partir d’un soucis mineur, il est également possible d’inventer un problème là où il n’existe même pas de difficulté. Cela peut paradoxalement être la raison invoquée par ceux qui utilisent ce processus: c’est l’absence de difficulté qui devient un problème.
“Ce n’est pas possible que cela se passe bien, il doit y avoir quelque chose qui m’échappe”.
“C’est trop beau, cela cache quelque chose.”
Le fait de voir un problème là où il n’y en a pas est évidemment appeau:
“Je ne peux pas avoir confiance ne mon mari puisqu’il peut m’abandonner sans préavis.“ ( Il y a 8 ans qu’elle est mariée et son mari n’as jamais eu à ce jour l’intention de partir).
Nous sommes à peu près tous passés maitres dan l’art de nous créer des problèmes et de les entretenir. Les moyens sont multiples et, dans ces pratiques, notre imagination se révèle souvent fertile.
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